Page d'accueil

Cartes

Histoire
  • Annecy-Albertville
  • Annecy-Thônes
  • Annemasse-Sixt
  • Chambéry, une gare...
  • Chambéry, 26 mai 44
  • Chambéry, la rotonde
  • Le Charmaix
  • Culoz-Aix les Bains
  • Inondations 1957
  • Crémaillère du Revard
  • Le Grand Rocher
  • Maurienne, libération
  • Pontamafrey

    Traction

    Photos

    Divers

    Liens

    Curiosités

    Usenet FMTR

    Usenet FBT

    Réactions

    A Propos


    La carte du site
    Carte du site

    Ce site est partenaire du Serveur Savoie et fait partie du WEBRING Savoie - Haute Savoie, cliquez sur ce logo pour rejoindre WWW.SAV.ORG
    Dernière modification:




















  • Les vieux cartons sur
    Cliquez pour mettre ce site dans vos Favoris
    BOMBARDEMENT DU DÉPÔT DE CHAMBÉRY
    Le 26 mai 1944

    Objectif: Chambéry !
    Sauf mention contraire, Crédit photos et textes sur les dégâts ferroviaires: SNCF, DR. Collection G. Jenny.
    Textes sur le bombardement de Chambéry: Les chemins de la mémoire, Société des Amis du Vieux Chambéry.
    Cliquez sur une photo pour l'agrandir
    Page suivante:
    "Les photos"
    Dans le cadre des préparatifs du débarquement en Normandie, les alliés décident de bombarder de nombreux points stratégiques dont plusieurs gros centres ferroviaires du Sud Est de la France.

    Dans « la liste » figure la ville de Chambéry et surtout son important dépôt dont le parc est à l'époque de 91 locomotives. Elles assurent particulièrement jusqu'à Modane l'essentiel du trafic avec l'Italie du Nord d'où les forces de la Wehrmacht peuvent être appelées en renfort pour se rendre sur les lieux du débarquement.

    9h40: ALERTE !

    Le 26 mai 1944 à 6h15, des bases aériennes de Giulia et San Giovanni proches de Foggia (Italie) des bombardiers B 24 Libérator des forces stratégiques américaines prennent l'air, cap sur le Sud Est de la France. Sous les yeux des pilotes, un plan de vol avec des objectifs comme Marseille, Valence, Grenoble, Chambéry, Saint Étienne, Lyon.

    Chambéry, 9h40. Les sirènes d'alerte sont déclenchées et invitent la population à gagner rapidement les abris.

    Disciplinés, les agents du chemin de fer quittent rapidement leur lieu de travail. Ils savent qu'ils sont en « première ligne » en cas d'attaque aérienne !

    En général, ils regagnent leur domicile, soit ils partent s'abriter dans les jardins au pied de la falaise de Lémenc jusqu'à la fin de l'alerte.

    10h15, de nombreux Chambériens habitués aux fausses alertes observent depuis les rues les vagues d'avions qui semblent venir de l'ouest (côté Grenoble) et longent au nord la chaîne de l'Épine puis virent au dessus du lac du Bourget en direction de Lyon.

    Ils volent à environ 3000/4000 mètres d'altitude. Soudain, à 10h38, deux groupes de bombardiers se détachent et se dirigent droit sur Chambéry.

    La première vague de 31 bombardiers largue plusieurs centaines de Windows (bandes d'aluminium pour brouiller les radars anti aériens). La seconde formation d'une quarantaine d'appareils prend le même chemin : la ville de Chambéry. Pour tous les habitants restés dans les rues, il est déjà trop tard !

    10h44, largage de 300 bombes de 227 kg par le premier groupe. Le dépôt des locomotives est touché de plein fouet par plus de 80 projectiles. La seconde vague largue à son tour, 90 secondes plus tard, 400 bombes identiques dont cette fois ci certaines touchent malheureusement le centre ville.

    Le bilan du bombardement de la ville de Chambéry: on déplore 200 victimes au moment du bombardement et plus de 300 blessés. 95 immeubles sont totalement détruits, 300 autres sont endommagés, 1/3 le sont par les bombes et le reste par l'incendie qui suit et qui se poursuivra pendant 3 jours. Plus de 3000 personnes perdent leur logement.



    Miraculeusement intacte, de sa colonne dite «des éléphants» la statue du général De Boigne semble contempler le désastre qui s'est abattu sur sa ville.


    Bilan humain du bombardement du dépôt de Chambéry :
  • 2 agents seront tués, ils sont restés dans l'enceinte du dépôt,
  • 1 agent est porté disparu,
  • 13 agents sont gravement blessés dans le lieu où ils s'étaient abrités à l'extérieur du dépôt.

    Incendie pendant 3 jours

    Le bilan matériel du bombardement du dépôt :

    Sur un effectif de 91 locomotives, 54 d'entre elles sont présentes au dépôt au moment du raid aérien. Résultat :
  • 24 locomotives électriques sont hors d'usages
  • 15 locomotives à vapeur sont détruites
  • 5 fourgons chaudières sont gravement endommagés.


  • Les chemins de la mémoire.
    Société des Amis du Vieux Chambéry.
    Retour en début de page Page suivante:
    "Les photos"