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    LE TRAMWAY A VAPEUR D'ANNECY A THÔNES
    par Henri BILLIEZ
    La Vie du Rail n° 700 du 7 juin 1959
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    La gare de départ du tramway à Annecy
    (Coll. Crolard)
    C'est le 11 septembre 1898 que fut inaugurée la ligne du tramway à vapeur d'Annecy à Thônes, par la vallée du Fier, dans le massif des Bornes, en Haute-Savoie. Son point de départ se situant à Annecy (altitude 448 m) très proche de l'actuelle gare S.N.C.F. La ligne desservait la ville puis se dirigeait sur le bourg d'Annecy-le-Vieux. Elle s'engageait ensuite dans le défilé de Dingy, voie naturelle formée par le lit du Fier, torrent impétueux, bien connu des pécheurs de truites, en épousant étroitement le tracé de la route. A chaque courbe de la voie apparaissaient des cimes célèbres et longtemps enneigées, telles que Le Parmelan (1835 m), la Dent de Lanfon (1813 m), la Dent du Cruet (1833 m), etc. A voie métrique, elle avait 22 kilomètres de long. Thônes, le terminus, à 626 m d'altitude, était atteint par des rampes de l'ordre de 6 %.
    Les locomotives, au nombre de quatre, étaient des "Robatel et Buffaut" à deux cabines. Le parc remorqué comptait 10 voitures à voyageurs (1ère et 2ème classe). De plus, pour le trafic "marchandises", la compagnie utilisait 10 wagons, plats et tombereaux, et 12 wagons couverts. Il y avait quatre circulations dans chaque sens en hiver et six en été. En 1914, le tarif Annecy-Thônes était de 2 f en 1ère classe et de 1,45 f en 2ème classe. En 1910, cet itinéraire touristique remarquable est prolongé jusqu'au col des Arravis, à 20 km de Thônes (à l'altitude de 1 498 m) par un service automobile assuré à l'aide de petits cars Lorraine-Dietrich. Puis, en 1916, un service régulier est instauré grâce à trois autocars Berliet.
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    Le tramway dans la vallée de Thônes.
    Au fond, la Château Folliet et la Dent de Lenfon.

    (Coll. Clavaud)
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    S'il n'y eut pas de projet d'électrification pour cette ligne d'Annecy à Thônes, sans doute est-ce dû au fait que la compagnie exploitait sans subvention extérieure. Elle dut cesser tout trafic le 1er mai 1930 et la voie fut entièrement déposée. La concurrence routière s'était faite sentir dès 1914 lorsque fut constituée la Société des Services automobiles des Alpes françaises. De nos jours, des cars desservent Thônes et sa vallée. Mais, pendant quelque temps, on put voir circuler du matériel de la compagnie sur les lignes de la Régie des Tramways de l' Ain, à laquelle il avait été vendu.
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    (Coll. Crolard)
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    La gare terminus de Thônes.
    (Coll. Clavaud)


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