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    LA LIBÉRATION DE LA VALLÉE DE LA MAURIENNE
    LA DESTRUCTION DES OUVRAGES FERROVIAIRES
    Août - septembre 1944

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    "Le Pont Royal"
    En remontant la vallée de la Maurienne: le pont d'Argentine
    Sauf mention contraire, sources textes: Georges JENNY
    Sources photos : Clichés SNCF, Pôle Ingénierie, Direction Régionale Alpes. Collection G. Jenny.
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    "Epierre et La Chapelle"

    LE PONT D'ARGENTINE, dit pont de La Pouille, km 178.172

    Pont métallique sur l'Arc. Destruction totale, sans récupération possible, suite à deux actions de la résistance dont le premier dans la nuit du 2 au 3 juin 1944.
    La locomotive 161 BE 7, précipitée sur l'ouvrage en cours de relevage le fait basculer dans le lit de l'Arc. Elle est relevée le 12 février 1945 et conduite au dépôt de Saint Jean de Maurienne.

    Devant l'urgence de rétablir la circulation des trains, il est décidé de construire une déviation en réutilisant l'ancienne plate forme ainsi que l'ancrage de l'ancien pont du chemin de fer Victor Emmanuel (1856)
    LA RECONSTRUCTION DE L'OUVRAGE
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    Le montage du tablier provisoire sur les palées battues dans le lit de l'Arc.

    Une vue de l'ouvrage provisoire.

    Le 30 août au matin, suite à une crue soudaine qui a emporté les enrochements d'une des palées, celle-ci cède sous le poids d'un train et le laisse dans cette fâcheuse posture.

    Sur la rive, le nouvel ouvrage métallique est presque terminé.

    Montage d'une palée destinée à guider et soutenir le tablier au moment de son lancement.

    Le 8 mai 1947, lancement du nouveau tablier métallique.

    Tiré par des câbles, lentement, le tablier avance pour rejoindre la culées d'en face.
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    "Le Pont Royal"
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