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Sur les rails de Haute-Savoie
Les trains neige (2/2)


Principales évolutions récentes

Chaque année apporte son lot de nouveautés autour des trains neige ; entre les nouveaux venus et ceux qui sont partis à la ferraille, la coexistence entre différents types de matériels donne parfois l'occasion de faire des photos exceptionnelles et uniques. Essayons de retracer ces évolutions, depuis l'apparition des premiers TGV oranges dans le Chablais en 1983.
La décennie 80 est surtout marquée par l'accroissement du nombre de TGV neige, d'année en année. La Haute-Savoie profite particulièrement de l'effet TGV car d'autres lignes alpines, au premier rang desquelles la Tarentaise, mais aussi Grenoble jusqu'en février 1985, ne peuvent pas les accueillir faute d'être électrifiées.

 
Sur la LGV SE, une double rame orange assure un TGV supplémentaire vers les Alpes. Février 2000.

 

Jusqu'en 1988, les skieurs qui rejoignent les stations de la Tarentaise sont contraints à une correspondance à Chambéry ou à Lyon ; depuis, la ligne électrifiée dans la perspective des Jeux Olympiques d'Albertville, écoule chaque année un trafic de plus en plus important.
Les grands changements sont arrivés en 1997. Côté trains de nuit, les voitures DEV AO ont disparu. Mais côté TGV, un nouveau venu pointe son nez effilé, qui ne passe pas inaperçu : chaque samedi de décembre à avril, une rame Eurostar relie Londres à Bourg-Saint-Maurice ! Après des essais début 1997, le trafic régulier débute en 1997/98 avec un aller-retour, puis deux l'hiver suivant, dont un... de nuit.

L'Eurostar Londres-Bourg St Maurice traverse la Bourgogne à 270 km/h. Février 2000.

D'année en année, le nombre de TGV neige ne cesse de croître sur toutes les lignes alpines. Leur provenance se diversifie : de Lille, Bruxelles, Rennes, Nantes, Quimper, Brest, mais surtout Paris-Nord via Roissy et Marne-la-Vallée. Il va sans dire que ces renforts ponctuels en rames TGV nécessitent l'adaptation des roulements voire des horaires dans leurs régions d'origine.
En février 98, les TGV Duplex font également leur apparition à Bourg-Saint-Maurice, pour acheminer toujours plus de skieurs vers l'or blanc. Un an plus tard, ce sont les rames rouges TGV PBA Thalys qui montent en Tarentaise avec un aller-retour Bruxelles - Bourg-Saint-Maurice, prolongé un an plus tard à Ostende et Rotterdam.

 
Présence logique d'une UM TGV Réseau sur la relation St Gervais - Lille. Février 2000.

Nouveauté de l'hiver 99/2000, les TGV de nuit : devant un parc de voitures couchettes en déclin, devenu très insuffisant, la SNCF a dû se résoudre à engager des rames TGV sur des relations nocturnes ; ce système présente l'avantage de réemployer des rames sous-utilisées la nuit, d'augmenter leur rentabilité et donc d'offrir ces places à des tarifs particulièrement intéressants. C'est d'ailleurs probablement le seul réel intérêt commercial de ces parcours nocturnes, dont le confort quand même spartiate... Heureusement que le taux de remplissage n'est pas trop important et qu'on peut s'installer un peu à l'aise pour dormir, mais la nuit est courte et le réveil difficile.
Toutes les vallées Alpines ont eu droit à leur TGV de nuit, parfois avec deux liaisons chaque week-end de février. Ce concept, désormais généralisé en été aux relations Paris - Méditerranée et Paris - Atlantique, semble rencontrer un certain succès, surtout auprès des jeunes, grâce à des tarifs attractifs.


 

Retour en Haute-Savoie, dans les mêmes années : les TGV A ont fait leur apparition sur les TGV réguliers 281 et 282 Paris - Evian et retour, les rames grises étant plutôt visibles hors vacances scolaires et durant l'été.
A partir de l'hiver 1995, la deuxième génération de rames grises, les TGV R, sont également engagés autant sur l'Arve que dans le Chablais, mais cette fois en UM les jours de plus forte pointe... et au départ de Paris-Nord via Roissy et Marne-la-Vallée ! Le nombre de train périodiques et supplémentaire ne cesse de croître dans toutes les vallées, profitant de l'extension du parc TGV.

TGV A au train 84 Evian - Paris-Nord. Février 2001.

Les années suivantes, mis à part la possibilité pour les locomotives bicourant lourdes de monter à Evian-voyageurs en 1998, pas grand changement en Chablais, ni dans la vallée de l'Arve. Seule la ligne de Chamonix a vu son matériel roulant partiellement remplacé par les 5 nouvelles automotrices Z 800, commandées en commun avec le réseau Suisse Martigny-Châtelard prolongeant la ligne au-delà de Vallorcine. Quelques anciennes mais vaillantes Z 600 restent fidèles au poste pour assurer quelques trains quotidiens, mais surtout les trains de pointe hivernale.


Il faut attendre 1999/2000 pour voir arriver de nouveaux matériels en Haute-Savoie. Les TER 2N Z 23500 sont autorisés à monter à Evian et St Gervais cette année-là, et assurent un aller-retour le samedi et un le dimanche des week-ends les plus chargés, en remplacement de Z2.
Et les adaptations de gabarit nécessaires pour passer les TER 2N auront servi également pour... les TGV Duplex, qui atteignent Evian aux TGV 285/292 depuis le 10 février !...

 
TGV Duplex au train 285 Paris-Evian. Février 2001.


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Texte et photos : Benoît GÉHANT - Mise à jour : 1er mars 2001
Production : Sur les Rails d'Aujourd'hui - Les Savoies du Rail
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