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Le 13 mai 1940, l'armée allemande fait voler en éclat le front français sur la Meuse. C'est le commencement de « la fin »
La France est alors occupée selon 3 zones : une dite « interdite », une dite « occupée » et une dite « libre » dont le département de la Savoie en fait partie.
Le 11 novembre 1942, en réponse au débarquement des alliés en Afrique du Nord, les Allemands occupent la zone dite « libre ». En Savoie, se sont les troupes Italiennes qui s'y installent. L'occupation est dite « peu sévère ». Les liens historiques qui nous lient à l'Italie y sont certainement pour quelque chose !
Au soir du mercredi 8 septembre 1943, la radio anglaise annonce l'armistice entre le commandement Anglo-américain et le commandement Italien.
Le jeudi 9 septembre 1943, suite à l'armistice signé la veille, les troupes de la Wehrmacht envahissent la Savoie. Les Allemands s'attendaient à cette volte-face des Italiens. Depuis le mois d'août, des troupes stationnent en Savoie. Un petit bataillon est arrivé à Chambéry depuis le 5 septembre.
La donne change : la poigne Allemande remplace alors la mitaine Italienne.
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Le 6 juin 1944, débarquement des troupes Anglo-américaines en Normandie.
Le 15 août 1944, débarquement des troupes Anglo-américaines et Françaises en Provence. Elles remontent la vallée du Rhône ainsi que celle de l'Isère. Elles atteignent Grenoble le 22 août 1944. Les troupes Allemandes se replient en direction de l'Italie par la vallée de la Maurienne.
Pourquoi la vallée de la Maurienne ?
Elle constitue pour l'armée allemande son axe de vie avec l'Italie du Nord pour son ravitaillement, l'arrivée de renforts éventuels ou à son replis grâce à sa voie ferrée et sa route nationale.
En Savoie, sans aide militaire extérieure, les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) l'AS (Armée Secrète) et les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) avec l'aide du renfort de ceux de Haute Savoie progressent dans toute la combe de Savoie et harcèlent les forces Allemandes en stationnement ou en retraite en direction de la vallée de la Maurienne.
Le 22 août 1944, les maquis de Maurienne reçoivent l'ordre de leur prêter main forte en attaquant les convois allemands qui fuient vers l'Italie. Ils reçoivent l'aide de 65 hommes venus de Grenoble avec des mortiers américains ainsi que celle d'un bataillon de Tirailleurs marocains.
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Le 21 août 1944 au soir, les FFI libèrent Aix les Bains.
Le 22 août 1944 au matin, c'est au tour de Chambéry d'être libéré.
Le 23 au matin, Albertville est libérée. La bataille de libération de la Tarentaise commence.
Le 24 août 1944, les FFI atteignent Montmélian, puis Saint Pierre d'Albigny et enfin la porte de la Maurienne : le pont Royal, du moins ce qu'il en reste.
Les éléments de l'armée allemande qui battent en retraite depuis Chamousset remontent difficilement la vallée de la Maurienne par la route nationale n° 6 ainsi que les axes routiers secondaires. Le chemin de fer ne fonctionne plus suite aux destructions des installations de distribution de courant de traction et aux sabotages des voies.
Les accrochages sont très nombreux entre les FFI et les Allemands. Ceux-ci répliquent par de nombreuses représailles envers la population et la destruction de villages entiers ainsi que des nombreuses usines de la vallée. Ce sont plusieurs compagnies de troupes d'élite de l'armée allemande (Afrika Korps, S.S. et Génie) arrivées en renfort depuis l'Italie qui accomplissent pour couvrir leur retraite ces destructions et atrocités. Ils détruisent aussi et systématiquement tous les ouvrages d'art routiers et ferroviaires.
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