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    PONTAMAFREY

    Ligne de Culoz à Modane et l’Italie, Km 203,776 Torrent La Ravoire
    Sauf mention contraire, sources textes: P. MOUGIN (1912) Monographie des torrents de Savoie et archives SNCF
    Sources photos : Clichés SNCF, Pôle Ingénierie, Direction Régionale Alpes. Collection G. Jenny.
    Cliquez sur une photo pour l'agrandir
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    "Historique des crues"

    La voie après une des nombreuses coulées de mai 1965.
    Comme vous le verrez plus loin, le torrent La Ravoire pose de nombreux problèmes aux habitants de Pontamafrey ainsi qu’aux moyens de communication de cette partie de la vallée de la Maurienne depuis de fort nombreuses années.

    Faisons connaissance
    avec «l’enfant terrible».

    Affluent de la rive droite de l’Arc, à 4 km en aval de Saint Jean de Maurienne, le torrent La Ravoire, d’une longueur de 7,2 km et de pente moyenne de 29 %, collecte les eaux d’un bassin versant de 1 169 ha dont le faîte se situe à 2 730 mètres d’altitude, c’est le mont du Grand Coin.
    Le bassin de réception couvre environ 800 ha. La partie supérieure (250 ha) tributaire du torrent, est le siège d’une érosion active qui se manifeste par de nombreuses ravines sous les crêtes et surtout par des glissements de terrains et des éboulements de grande ampleur comme celui du Grand Pelé, en rive droite, en 1951/52 et celui de Bonnatrait, en rive gauche, en 1965.

    Si les plus anciennes coulées peuvent être imputables au surpâturage dans le passé, les secondes, bien plus importantes, sont dus uniquement à la nature et à la structure des couches inférieures du terrain : le substratum. Afin de se protéger, depuis toujours des barrages sont édifiés dans le lit supérieur du torrent.


    Les restes du PN de la gare de Pontamafrey.
    Ils sont emportés à la moindre coulée.

    Les vrais « gros » travaux couvrent la période de 1929 à 1943 par l’équipement des ravins secondaires à l’aide de 82 seuils de 2,5 m ainsi que la construction de 26 barrages de 4 m dans le torrent La Ravoire et 14 autres dans le chenal d’écoulement sous Montpascal.

    Dans le village de Pontamafrey, réalisation d’un canal d’écoulement rectiligne de 500 m de longueur jusqu’à l’Arc afin d’accélérer les déjections.

    Plantations dans le bassin de réception de 152 550 plants de résineux (pins, épicéas, mélèzes) entre 1929 et 1938 et 184 850 plants entre 1930 et 1950

    Correction suite à l’éboulement de Bonnatrait en 1965, suite à la destruction de 14 barrages de 1930 : construction de 9 barrages-grilles de 10 m de haut sous Montpascal.

    Construction d’un barrage-poids sur voûte à la base de l’éboulement, de 30 m de hauteur et 100 m de longueur, construction d’un contre-barrage de 15 m de hauteur en aval et enfin un autre de 11 m de haut. Constructions réalisées entre 1966 et 1976.

    Le cône de déjection forme un barrage, l’Arc monte en amont.

    Construction d’un épis pour diriger l’Arc sur le cône de déjection afin de l’évacuer.

    Le lac formé en amont se vite, entraînant le cône de déjection.

    Le 27 mai 1965, la gare est presque nettoyée, les circulations ferroviaires reprennent.
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