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    BOMBARDEMENT DU DÉPÔT DE CHAMBÉRY
    Le 26 mai 1944

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    "Objectif: CHAMBÉRY !"
    Les photos
    Sauf mention contraire, Crédit photos et textes sur les dégâts ferroviaires: SNCF, DR. Collection G. Jenny.
    Textes sur le bombardement de Chambéry: Les chemins de la mémoire, Société des Amis du Vieux Chambéry.
    Cliquez sur une photo pour l'agrandir
    Le dépôt des locomotives juste avant le raid aérien. Au centre de la photographie, la rotonde électrique, au premier plan la voie d'entrée vapeur avec le quai à combustible, à droite la remise annulaire à auvent pour les locomotives à vapeur et à gauche le faisceau. Cette vue a été prise du sommet du château d'eau.
    Une autre vue du parc de remisage vapeur avec les 242 TC et TD.
    Cette photographie aérienne a été prise par un des avions de renseignement des forces Américaines lors du premier lâché de bombes sur Chambéry. Le dépôt se trouve sur la partie gauche, il est " noyé " sous les fumées des premières explosions: l'objectif a bien été atteint. A cet instant, le centre ville est encore intact. Cette précision est donnée car de nombreux Chambériens prétendent que " la gare a été ratée " par les Américains. Les images qui suivent leur prouveront le contraire !
    Vue générale des jardins de La Cassine après le raid aérien. Noter les impacts des bombes au sol. Au fond, les restes du dépôt des locomotives.
    La rotonde a été touchée par trois bombes. Sa toiture s'est volatilisée sur la partie annulaire et il ne reste que le voligeage sur la coupole. A droite, les restes du quai à combustible et de la remise annulaire effondrée.
    Triste spectacle à l'intérieur de la rotonde, tout le matériel présent est sérieusement touché par des éclats divers. De gauche à droite :2 locomotives type 161-CE-..., (1CC1-3700); 1 locomotive type 262-AE-..., (2CC2-3400); la locomotive type 242-BE-1, (2BB2-3301); 1 locomotive type 161-DE-..., (1CC1-3800); 1 locomotive type 161-BE-..., (1ABBA1-3600)
    Les locomotives à vapeur sous la rotonde ne seront pas épargnées. Le souffle des bombes a transformé en projectiles dévastateurs les moindres parties de la toiture ou des pavés du sol : voici alors l'aspect d'une 242 TD criblée d'éclats.
    Une autre 242 TD y a subit le même sort.
    Les travaux de déblaiement ont commencé, mise à nu de la charpente de la coupole. A droite les restes de l'atelier vapeur détruit par bombes et l'incendie.
    Intérieur de l'atelier vapeur avec les restes d'une 242 TC en cours de révision.
    Autre vue des restes de la 242 TC en cours de révision.
    Le bâtiment des vestiaires a été touché des deux côtés. A gauche, les murs noircis de l'atelier vapeur.
    L'autre côté du bâtiment des vestiaires avec son pignon manquant.
    Déblaiement des ruines du bâtiment des vestiaires. Après expertise, les restes seront démolis, le bâtiment est à reconstruire entièrement.
    Le grill électrique. La 1ABBA1-3601 (161 BE 1) est tombée dans le trou de la bombe qui l'a coupée en deux. Derrière, la 1ABBA1-3605 (161 BE 5) et à droite la 1CC1-3808 (161 DE 8)
    Autre vue de la photo précédente.
    Autre vue du grill avec la 1ABBA1-3605 (161 BE 5) et le capot avant de la 2BB2-3201 (242 AE 1) noter l'épaisseur de terre retombée sur le capot. A l'arrière plan, la 1ABBA1-3601 (161 BE 1).
    Vue de la rotonde, côté voie de communication actuelle. A gauche, le toit du local de la bascule, l'huilerie. Au centre, accolé à la rotonde, les restes du bâtiment en béton du vérin. Au premier plan, la remise annulaire effondrée.
    L'extrémité de la remise annulaire dont il ne reste que la partie centrale effondrée sur une 040 TB et une 242 TD.
    Il ne reste rien de la partie arrière de la remise annulaire.
    Dans cette autre partie de la remise annulaire, seul l'auvent est resté debout. Notons d'autres locomotives écrasées sous le béton.
    Arrière de la remise annulaire. Au premier plan, l'entrée d'un couloir conduisant à l'abri antiaérien du dépôt.
    Jugée peu sûre, la salle principale de l'abri antiaérien du dépôt n'est jamais utilisé par les agents.
    Une vue des restes d'un couloir conduisant à la salle principale de l'abri.
    Un groupe d'agent contemple l'étendue des dégâts.
    Le parc à combustible. Les réserves de charbon se sont envolées et un wagon se retrouve en fâcheuse position.
    Devant les restes du quai à combustible, la bombe a coupé un wagon en deux par le fond !
    Autre vue du parc à combustible. A l'arrière plan, le chantier d'entretien des wagons.
    Chantier des wagons : les bâtiments ont disparus ainsi que tout le matériel.
    Autre vue du chantier. A droite, le château d'eau et au centre le petit bâtiment du poste C qui contrôlait l'entrée et la sortie des locomotives du dépôt.
    La locomotive 141 P 6 du dépôt de Grenoble se trouvait au quai à combustible. Elle a été traversée par une bombe. Jugez de l'étendue des dégâts !
    En face du dépôt, sur le quai militaire, la 040 TB manoeuvrait un train pour les Allemands. Elle se retrouve en bien piteux état et à cheval sur le quai !
    Près de la gare, les halles à marchandises sont touchées et détruites par un incendie.
    Les dégâts au niveau du quai n° 2. A l'opposé de la halle métallique, le poste n° 3 a été totalement détruit. Partout dans la zone de la gare, le plan des voies est plus ou moins bouleversé. Cliché: Serge COUPÉ
    Le bâtiment des voyageurs a été soufflé par des bombes tombées sur la place et sur les bâtiments voisins. Il est inutilisable : murs lézardés, cloisons soufflées, plafonds effondrés, plus une vitre, etc.
    De retour de Modane, les restes de la 1CC1-3805 (161 DE 5). Une demi-machine est irrécupérable. L'autre partie sera transformée en locomotive de manoeuvre sous le n° 1 C 1001.
    Le samedi 3 août 1946, le personnel du dépôt fête la sortie des ateliers de la 161-BE-7, dernière de ses locomotives avariées par fait de guerre. La 161-BE-7 (1ABBA1-3607) est celle qui avait été lancée sur le pont d'Argentine par la Résistance (voir reportage sur LA DESTRUCTION DES OUVRAGES FERROVIAIRES en vallée de Maurienne). Relevée le 12 février 1945, elle est conduite au dépôt de Saint Jean de Maurienne avant de pouvoir regagner celui de Chambéry pour réparations. Quelques 10 mois plus tard et 23 200 heures de travail, elle reprend du service.

    Pour les bâtiments du dépôt, il faut attendre le 18 mars 1954, date à laquelle on annonce officiellement la fin des travaux de reconstruction du dépôt de Chambéry.

    F I N
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