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Les vieux cartons sur
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Textes sur le bombardement de Chambéry: Les chemins de la mémoire, Société des Amis du Vieux Chambéry. Cliquez sur une photo pour l'agrandir |
Le dépôt des locomotives juste avant le raid aérien. Au centre de la photographie, la rotonde électrique, au premier plan la voie d'entrée vapeur avec le quai à combustible, à droite la remise annulaire à auvent pour les locomotives à vapeur et à gauche le faisceau. Cette vue a été prise du sommet du château d'eau. |
Une autre vue du parc de remisage vapeur avec les 242 TC et TD. |
Cette photographie aérienne a été prise par un des avions de renseignement des forces Américaines lors du premier lâché de bombes sur Chambéry. Le dépôt se trouve sur la partie gauche, il est " noyé " sous les fumées des premières explosions: l'objectif a bien été atteint. A cet instant, le centre ville est encore intact. Cette précision est donnée car de nombreux Chambériens prétendent que " la gare a été ratée " par les Américains. Les images qui suivent leur prouveront le contraire ! |
Vue générale des jardins de La Cassine après le raid aérien. Noter les impacts des bombes au sol. Au fond, les restes du dépôt des locomotives. |
La rotonde a été touchée par trois bombes. Sa toiture s'est volatilisée sur la partie annulaire et il ne reste que le voligeage sur la coupole. A droite, les restes du quai à combustible et de la remise annulaire effondrée. |
Triste spectacle à l'intérieur de la rotonde, tout le matériel présent est sérieusement touché par des éclats divers. De gauche à droite :2 locomotives type 161-CE-..., (1CC1-3700); 1 locomotive type 262-AE-..., (2CC2-3400); la locomotive type 242-BE-1, (2BB2-3301); 1 locomotive type 161-DE-..., (1CC1-3800); 1 locomotive type 161-BE-..., (1ABBA1-3600) |
Les locomotives à vapeur sous la rotonde ne seront pas épargnées. Le souffle des bombes a transformé en projectiles dévastateurs les moindres parties de la toiture ou des pavés du sol : voici alors l'aspect d'une 242 TD criblée d'éclats. |
Une autre 242 TD y a subit le même sort. |
Les travaux de déblaiement ont commencé, mise à nu de la charpente de la coupole. A droite les restes de l'atelier vapeur détruit par bombes et l'incendie. |
Intérieur de l'atelier vapeur avec les restes d'une 242 TC en cours de révision. |
Autre vue des restes de la 242 TC en cours de révision. |
Le bâtiment des vestiaires a été touché des deux côtés. A gauche, les murs noircis de l'atelier vapeur. |
L'autre côté du bâtiment des vestiaires avec son pignon manquant. |
Déblaiement des ruines du bâtiment des vestiaires. Après expertise, les restes seront démolis, le bâtiment est à reconstruire entièrement. |
Le grill électrique. La 1ABBA1-3601 (161 BE 1) est tombée dans le trou de la bombe qui l'a coupée en deux. Derrière, la 1ABBA1-3605 (161 BE 5) et à droite la 1CC1-3808 (161 DE 8) |
Autre vue de la photo précédente. |
Autre vue du grill avec la 1ABBA1-3605 (161 BE 5) et le capot avant de la 2BB2-3201 (242 AE 1) noter l'épaisseur de terre retombée sur le capot. A l'arrière plan, la 1ABBA1-3601 (161 BE 1). |
Vue de la rotonde, côté voie de communication actuelle. A gauche, le toit du local de la bascule, l'huilerie. Au centre, accolé à la rotonde, les restes du bâtiment en béton du vérin. Au premier plan, la remise annulaire effondrée. |
L'extrémité de la remise annulaire dont il ne reste que la partie centrale effondrée sur une 040 TB et une 242 TD. |
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Il ne reste rien de la partie arrière de la remise annulaire. |
Dans cette autre partie de la remise annulaire, seul l'auvent est resté debout. Notons d'autres locomotives écrasées sous le béton. |
Arrière de la remise annulaire. Au premier plan, l'entrée d'un couloir conduisant à l'abri antiaérien du dépôt. |
Jugée peu sûre, la salle principale de l'abri antiaérien du dépôt n'est jamais utilisé par les agents. |
Une vue des restes d'un couloir conduisant à la salle principale de l'abri. |
Un groupe d'agent contemple l'étendue des dégâts. |
Le parc à combustible. Les réserves de charbon se sont envolées et un wagon se retrouve en fâcheuse position. |
Devant les restes du quai à combustible, la bombe a coupé un wagon en deux par le fond ! |
Autre vue du parc à combustible. A l'arrière plan, le chantier d'entretien des wagons. |
Chantier des wagons : les bâtiments ont disparus ainsi que tout le matériel. |
Autre vue du chantier. A droite, le château d'eau et au centre le petit bâtiment du poste C qui contrôlait l'entrée et la sortie des locomotives du dépôt. |
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La locomotive 141 P 6 du dépôt de Grenoble se trouvait au quai à combustible. Elle a été traversée par une bombe. Jugez de l'étendue des dégâts ! |
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En face du dépôt, sur le quai militaire, la 040 TB manoeuvrait un train pour les Allemands. Elle se retrouve en bien piteux état et à cheval sur le quai ! |
Près de la gare, les halles à marchandises sont touchées et détruites par un incendie. |
Les dégâts au niveau du quai n° 2. A l'opposé de la halle métallique, le poste n° 3 a été totalement détruit. Partout dans la zone de la gare, le plan des voies est plus ou moins bouleversé. Cliché: Serge COUPÉ |
Le bâtiment des voyageurs a été soufflé par des bombes tombées sur la place et sur les bâtiments voisins. Il est inutilisable : murs lézardés, cloisons soufflées, plafonds effondrés, plus une vitre, etc. |
De retour de Modane, les restes de la 1CC1-3805 (161 DE 5). Une demi-machine est irrécupérable. L'autre partie sera transformée en locomotive de manoeuvre sous le |
Le samedi 3 août 1946, le personnel du dépôt fête la sortie des ateliers de la 161-BE-7, dernière de ses locomotives avariées par fait de guerre. La 161-BE-7 (1ABBA1-3607) est celle qui avait été lancée sur le pont d'Argentine par la Résistance (voir reportage sur Pour les bâtiments du dépôt, il faut attendre le 18 mars 1954, date à laquelle on annonce officiellement la fin des travaux de reconstruction du dépôt de Chambéry. |
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